Droit, empires et capital à l’époque moderne

Un épisode qui va aux racines historiques et juridiques de l’impérialisme et du capitalisme à l’époque moderne, à partir de Jurisdictional Accumulation. An Early Modern History of Law, Empires and Capital (Cambridge University Press, 2020) – avec l’autrice, Maïa Pal, maîtresse de conférences en relations internationales à l’Université d’Oxford Brookes.

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L’épisode (1 heure 20 minutes) comporte :

  • Une présentation du livre [2’] ;
  • Une définition du concept d’ « extraterritorialité », au cœur de l’ouvrage : le processus par lequel un Etat ou un souverain applique sa souveraineté, sa compétence juridique en-dehors de ses frontières [16’] ;
  • Une réflexion sur la notion de « transition » au capitalisme et sur le rôle du droit et des acteurs juridiques dans cette transition [28’] ;
  • Une discussion sur les liens entre accumulation juridique et capitalisme [36’] ;
  • Une analyse des différences juridiques entre les différents empires européens modernes [55’] ;
  • Une analyse de la juridiction comme outil de pouvoir au service de l’aristocratie [1h11’] ;
  • Une conclusion sur l’actualité des réflexions sur le capitalisme, les empires et le droit [1h14’].

Pour aller plus loin

On pourra également lire à ce sujet :

  • Robert Brenner, Merchants and Revolution: Commercial Change, Political Conflict, and London’s Overseas Traders, 1550 – 1653 (London: Verso, 2003).
  • Maïa Pal, “‘My Capitalism Is Bigger than Yours!,’” Historical Materialism 26, no. 3 (September 25, 2018): 99–124;
  • Maïa Pal, “Jurisdiction, Legal Form, and the Transition to Capitalism Debate: Recovering Agency and Discontinuity,” Historical Materialism 32, no. 3 (December 9, 2024): 3–44.
  • Benno Teschke, The Myth of 1648: Class, Geopolitics, and the Making of Modern International Relations (London: Verso, 2003).
  • E. P. Thompson, La formation de la classe ouvrière anglaise (Paris: Seuil, 2012).
  • Ellen Meiksins Wood, L’empire du capital (Québec: Lux, 2011).

Crédits

  • Entretien (2021), montage et présentation : Armel Campagne
  • Jingle : « Liluminati », une instrumentale de Nay